Sea, Sun and Bouddha

Du 25 avril au 1 mai.

Après consultation avec moi-même j’ai décidé de rompre le modèle d’un article pour raconter deux semaines de stage et d’écrire d’abord un petit article avant celui plus long qui racontera mon séjour à Kyoto. En plus j’ai pris plein de retard sur le rythme que je m’étais fixé !

D’abord un point de culture qui s’avère essentiel pour la compréhension de la suite : La golden week. Il s’agit de quatre jours fériés qui se répartissent sur huit jours : l’anniversaire de l’empereur (celui d’avant, Hiro-Hito qu’on appelle empereur Showa depuis sa mort) le 28 avril, la fête de la constitution le 3 mai, le jour de la nature le 4 et le jour des enfants le 5. Presque tout les japonais partent en vacances à cette période et on les comprend puisqu’il fait déjà bon et pas encore étouffant et que beaucoup d’arbres sont encore en fleurs.

Je passe vite sur ma semaine de boulot et sur la sushi-welcome-party du cours de japonais pour arriver au premier des jours fériés.

L'occasion de pratiquer mon japonais : zanbun desuka ? C'est tout ?
L’occasion de pratiquer mon japonais : zanbun desuka ? C’est tout ?

Avec mes amis internationaux nous avions pris le parti de fêter l’anniversaire de l’empereur comme il se doit en se rendant sur le fief du premier shogun qui lui ai dérobé le pouvoir, à Kamakura.

Nous commençons donc notre balade par un peu de randonnée dans les montagnes. Au début, plein d’enthousiasme nous explorons le moindre sentier qui s’éloigne du chemin principal, ce qui nous permet de découvrir un petit temple dans une grotte bien cachée.

Un sanctuaire secret dans une grotte à flanc de montagne.
Un sanctuaire secret dans une grotte à flanc de montagne.

Nous continuons notre marche jusqu’à atteindre un sanctuaire où la tradition est de lancer des assiettes contre un rocher pour se débarrasser du mauvais sort.
Là nous testons une spécialité locale proposée par d’aimables petites vieilles : le konyaku. Pour résumé le gout j’emprunterai les mots du grand Jacques Bodoin : au début je pensais que c’était de la merde, après je regrettais que ce n’en fut pas.

C’est reparti pour la suite de la balade qui nous amène à un temple caché au fond d’une vallée à laquelle on accède par un long tunnel. Là les gens viennent pour laver leur argent, au sens propre.

Le sanctuaire Zeni Arai Benten où on lave son argent pour se débarrasser du mauvais sort et espérer qu'il se multiplie !
Le sanctuaire Zeni Arai Benten où on lave son argent pour se débarrasser du mauvais sort et espérer qu’il se multiplie !

Un peu plus loin nous arrivons dans la ville même de Kamakura, petite ville portuaire assez jolie dont l’un des endroits phares est le Daibutsu, une statue de Bouddha de plus de 13 mètres de haut qui date du XIIIème siècle.

Le grand Bouddha de Kamakura
Le grand Bouddha de Kamakura

Un autre aspect agréable de Kamakura c’est sa plage ! Comme tout le monde est fatigué (enfin moi ça va mais je me plie à l’avis de la majorité) nous y passerons pas mal de temps à faire bronzette avant de rentrer à Kashiwa.

Trempette sur la plage, malheureusement nous n'avions pas prévu de maillots.
Trempette sur la plage, malheureusement nous n’avions pas prévu de maillots.

J’espère vous raconter la suite de mes aventures et notamment mon voyage à Kyoto rapidement. Et puis après maintenant trois mois au Japon je vais pouvoir commencer à écrire quelques conseils, n’hésitez pas à faire de même sur cette page : conseil pour les L3.

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