Portland

Salut à tous !

Hier, je suis enfin sorti d’Eugene. Profitant du fait qu’un de mes collègues du labo allait à Portland pour disputer une compétition de Magic, je me suis glissé dans sa voiture, pas du tout discrètement puisque mon vélo occupait la moitié de la place ! Si vous ne savez pas ce qu’est Magic, ne comptez pas sur moi pour vous l’expliquer – mais promis, je n’en dirais pas de mal !

Départ à 6h15 donc, par l’autoroute (dont une portion d’environ 50 km parfaitement droite et plate !), pour arriver environ 2 heures plus tard à Portland. Alex me dépose devant Powell’s, un immense magasin de livres qui pour l’heure est fermé. La météo annonçant de la pluie pour l’après-midi, je décide de commencer par les collines. Me voilà donc à vélo dans Portland, un peu voir complètement perdu. En effet, après être passé près d’un échangeur d’autoroute, je gravis une colline (en poussant mon vélo) qui s’avère être la mauvaise … Mais peut importe, j’ai l’occasion de voir la ville d’en haut !

Portland vu d'en haut
Portland vu d’en haut

Bref, après avoir demander mon chemin (« You go all the way down and then up again … »), je finis par arriver sur la bonne colline : celle des parcs, des jardins, du zoo, etc. L’endroit est très fleuri mais malheureusement ce n’est pas le bon moment pour voir l’International Portland Rose Garden, le jardin qui a valu à Portland le surnom de « Rose City ». Les rosiers ne sont pas encore en fleur … à refaire, donc ! Enfin, en cherchant bien, j’ai probablement trouvé l’unique rose en fleur !

Massif fleuri
Massif en fleur
« Of all flowers methinks a rose is best » W. Shakespeare

En grimpant encore un peu, j’arrive au Portland Japanese Japan Garden juste pour l’ouverture. C’est un jardin japonais dont l’ancien ambassadeur du Japon à Paris a déclaré qu’il s’agit du plus beau et du plus authentique jardin japonais du monde en dehors du Japon. Et effectivement, il est magnifique. Les visiteurs sont invités à éteindre leur portables, à prendre leur temps et, excellent conseil, à emprunter chaque chemin dans les deux sens. Ce que j’ai effectivement fait. Mais pour les besoins de ce blogs, j’ai du le reparcourir pour prendre des photos ! Je suis resté environ 2 heures dans ce jardin de 2 hectares.JG4 JG1 JG3 JG2JG7 JG6Salon de thé


Pas le temps de pousser la ballade jusqu’à l’Arboretum et le zoo. Me voilà donc dévalant la pente à toute allure pour aller manger dans le Downtown. La nourriture que l’on peut trouver à Portland est dans les meilleures des États-Unis. Mais je me suis un peu raté : le pastranami (sandwitch viande sèchée / moutarde) que m’a conseillé mon guide Lonely Planet n’était pas vraiment à mon goût. Amis européens, méfiez vous des delis américains : ce sont sans aucun doute de la nourriture de qualité, mais vous risquez de leur trouver un goût bizarre. Préférez la nourriture mexicaine (qui en Orégon et Californie n’a pas son pareil), asiatique ou eventuellement européenne (mais ça fait un peu nostalgique).

La pluie annoncée pour l’après-midi n’étant pas arrivée (elle ne viendra pas !), j’utilise mon vélo pour parcourir les parcs le long de la rivière Willamette. Une ballade somme toute sympathique où l’on découvre des ponts pour pouvant se lever sur le passage des bateaux ainsi que les immeubles de Portland. Enfin, j’arrive à Saturday Market. Saturday Market à Portland est compable à Saturday Market à Eugene, quoi que plus grand, et à mon sens mieux.

Rivière Willamette dans Portland

Riverbank2
Rivière Willamette dans Portland

Saturday Market à Portland
Saturday Market à Portland

C’est l’occasion de comprendre le sens de la device non officielle de Portand : « Keep Portland Wierd ». Sur les pelouses se cotoyent des habitants de Portland, des touristes mais aussi des hippies et des sans-abris. Cette population de weirdos est assez conséquente et fait partie intégrante de la ville. Et effectivement passer, en l’espace de 100 mètres d’un groupe de sans-abris à un groupe de touriste ou un couple aisé est très étrange et intriguant.

J’arrive ensuite dans Chinatown. Ne vous fiez pas aux images qui suivent : Chinatown n’est pas Chinatown. Il y a un siècle, la population chinoise de ce quartier était importante mais maintenant il n’en reste plus grand chose. Seulement quelques restaurant, un jardin (que je n’ai pas visité) et la porte d’entrée. Chinatown est probablement le quartier dans lequel j’ai le plus ressenti le weirdness de Portland. Lonely Planet m’apprend que le quartier a longtemps été le repère de gens peu fréquentables mais qu’actuellement c’est plutôt un endroit branché…

Entrée du jardin chinois
Entrée du jardin chinois
Porte de Chinatown
Porte de Chinatown

Pour finir, me voilà à Pionner Plaza, l’endroit par lequel la plupart des touristes commencent. La place est surnommée « Portland Living Room » mais elle n’était pas tellement animée ce jour là. Et enfin, je termine là où j’ai commencé, à Powell’s book : cette immense librairies (3 étages) possédant une salle dédiée au livres rares. Sur le chemin du retour, nous avons fait une pause à Salem, capitale de l’Orégon, pour manger des burritos vraiment excellents, Salem étant l’une des villes possédant la plus importante communauté hispanique !

Pioneer Plaza avec, au fond, Pionner Court House
Pioneer Plaza avec, au fond, Pionner Court House


Comme d’habitude, voici quelques photos qui n’ont rien à voir avec le sujet de l’article :

  • Puddle, la mascotte de l’Université de l’Orégon. C’est le cousin de Donald Duck : l’Université a un partenariat avec Disney et les dessins officiels sont de la main de Walt Disney !Puddle
  • Les bords de la rivière Willamette à Springfield (à côté d’Eugene). Cet endroit est vraiment agréable.WilRiverSpringfield
  • J’ai découvert les toits de ma résidence ! En fait, il y a deux étages de parking de plus qu’il n’y a d’étages de résidence : ce qui donne deux étages complètement déserts mais éclairés par des lampadaires !Roof

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