Blue Light Yokohama

Du 28 février au 13 mars.

Ça fait aujourd’hui un mois que j’ai atterri au Japon. Pour l’occasion je vais vous raconter ce que j’ai fait depuis la dernière fois !

Pour le week-end du 27 février je suis allé voir mes cousins à Yokohama (d’où le titre du billet avec une petite référence musicale). Parmi les nombreux aspects sympa de cette ville, la seconde plus grande du Japon juste derrière Tokyo , il y a son Chinatown, le plus grand du Japon. Et puisque les festivités du nouvel an chinois touchaient à leur fin c’était l’occasion d’aller y faire un tour, accompagné par les deux plus grands de mes cousins.

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Le dragon qui se tremousse dans les rues de Chinatown
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Un grand portail devant le temple de Chinatown

Dans les rues bondées un grand dragon ondulait au gré de ses porteurs et au rythme d’un énorme tambour et de plusieurs cymbales qui le suivaient dans le cortège. Le tout dans un quartier encore plus coloré que d’habitude à cause des nombreux lampions attachés en peu partout. La procession a continué jusqu’à arriver dans la cour du temple où la cérémonie a été clôturée avec éclat : en mettant le feu à ce qui ressemblait à une commode mais qui s’est avéré être un pétard mitraillette géant.
Alors que les rues commençaient à reprendre leur activité normale nous sommes allés les parcourir à la recherche de quelque chose à grignoter et il faut dire qu’il y avait le choix ! Ne sachant que choisir j’ai beaucoup hésité à demander l’avis d’une des très nombreuses voyantes qui se proposaient de lire nos lignes de la main. Toutefois il me faudra attendre le week-end suivant pour mes premières expériences en divination.
L’autre fait marquant de ce week-end c’est ma découverte d’un magasin de produit occidentaux où l’on trouve des herbes de Provence, de la bière belge et toute sorte de mets introuvables ailleurs.

Après une semaine occupée principalement par mon stage : nous avons reçu un énorme générateur de micro-onde qu’il a fallu installer avec la grue du labo et monter à coup de tournevis, fer à souder et toutes sortes d’instrumenst que l’on trouve en abondance dans les tiroirs du labo si on parle japonais, mais également par ma petite balade à la découverte de Kashiwa relatée ici, nous arrivons au week-end du 7 mars.

Pour occuper mon samedi j’avais prévu de visiter Asakusa, un des quartiers les plus jolis et les plus touristiques de Tokyo, mais également un des quartiers les plus facile d’accès depuis mon lieu de vie.
Dès les premiers pas le dépaysement est immédiat. On déambule le long de petites ruelles bordées de minuscules échoppes, on y croise des pousses-pousses dont les tireurs sont en costume traditionnel. Et puis ça sent bon, ça sent gras aussi puisque une échoppe sur deux vend un truc frit mais ce n’est pas moi que ça dérange ! La plus belle de ces allées c’est Nakamise-dori, celle qui mène au temple Senso-ji.

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Nakamise-dori, une allée animée qui mène au temple Senso-ji
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L’allée est bordée d’échoppe pour touriste où l’on vend des choses qui sentent bon !

En remontant l’allée on arrive à un gigantesque portail (le Hozomon) sous lequel il faut passer pour accéder à l’esplanade du temple. Ici on peut apprendre son avenir. Pour ça on secoue une boite en fer jusqu’à ce qu’en sorte un bâton sur lequel est inscrit un numéro, on ouvre alors le tiroir qui correspond et on y prend une petite feuille de papier sur laquelle est écrit notre avenir. Et si l’avenir qu’on nous prévoit ne nous plait pas on attache la petite feuille sur une sorte d’étendoir en faisant un joli nœud, sauvé ! Mon avenir à moi ne m’a pas déplu puisque pour ne pas gâcher la surprise j’ai décidé de ne pas le comprendre.
On trouve aussi sur l’esplanade une fontaine avec à son pied des sortes de louches qui servent à se laver avant d’entrer dans le temple. Il y a un peu plus loin un grand brasero d’où s’exhalent les veloutes diaphanes de l’encens (poussée lyrique). Avec de grands gestes les gens amènent la fumée vers les parties de leur corps qu’ils veulent guérir ou protéger.
Et puis au bout de l’esplanade il y a le temple, gigantesque et magnifique. À l’intérieur de nombreux japonais viennent se recueillir quelques instants au milieu de leur journée.

Hozomon
Le grand portail Hozomon, sur les cotés sont attachées deux sandales à la pointure de Bouddha.
Avenir
Mon avenir. Avis à ceux qui parlent japonais : c’est très indiscret ce que vous êtes en train de faire !
Sensoji
Le temple bouddhiste Senso-ji.

Le plus étonnant c’est qu’après m’être pas mal baladé, après avoir admiré d’autres choses encore que je ne vous met pas en photo pour ne pas surcharger le pauvre serveur, et bien il me restait du temps !

J’ai donc décidé d’aller visiter quelque chose de complètement différent : la Skytree, la plus haute tour de Tokyo et une des plus hautes du monde avec ses 634 mètres. Elle est toute neuve : elle a été finie en février 2012 et c’est un chef d’oeuvre technique puisqu’elle est bâtie dans un pays connu pour sa grande activité sismique.
Les étages les plus haut étant consacrée à l’antenne, le public ne peut monter que jusqu’à 450m ce qui permet déjà de dominer tout Tokyo et il parait que par beau temps on voit le mont Fuji au loin. Malheureusement le temps était pourri et les photos de la vue n’ont rien donné.

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La Skytree avec à coté d’elle l’Asahi Building en forme de chope de bière.
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Heureusement qu’on y monte avec l’ascenseur !

Et puisqu’il restait encore un jour dans mon week-end je l’ai passé à nouveau avec mes cousins à Shinjuku. C’est un des quartiers les plus animés de Tokyo, à la fois un quartier d’affaire et un quartier chaud, on y trouve des bars à hôtesses, des bars à chats et même, et j’ai la ferme intention d’y aller, un bar avec un show de robots.
Pour le déjeuner nous sommes entrés dans un bar à sushi. Le fonctionnement est assez particulier : tout le monde est assis autour d’un comptoir qui entoure une petite cuisine où trois cuisiniers font à toute allure toutes sortes de sushis qu’ils déposent ensuite sur un tapis roulant où ils déambulent tout serrés jusqu’à la bonne âme qui voudra bien les manger. On se sert ainsi de tout ce qui nous plait et on paie en fonction du nombre d’assiettes qui se sont empilées devant nous.
Un peu plus tard nous avons remonté une rue bondée qui est réputée pour être le rendez-vous des cosplayers de Tokyo et nous n’avons pas été déçu !

sushi
Plein de sushi qui bougent tout seul !
cosplay
Mon cousin Paul, notre nouvel ami et moi, saurez vous deviner qui est qui ?

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